Rencontre avec Pascal Duquenne

Pascal Duquenne a découvert qu’il était atteint du syndrome de Down, aussi appelé trisomie 21 à l’âge de 6 ans. D’ailleurs, il n’aime pas le mot handicapé. Il préfère dire qu’il est trisomique.

Il est très content d’avoir jouer dans le film « huitième jour ». Il nous raconte une mésaventure qu’il lui est arrivé avant le tournage du film. (Sa voiture est tombée en panne). Pascal Duquenne est un acteur instinctif. Il a du mal à apprendre un texte par cœur. Souvent il improvise son texte et rajoute des commentaires qui n’étaient pas prévues dans le script.

Il a besoin de devenir copain avec les personnes qui l’entourent. Il faut qu’il ait confiance aux autres acteurs pour pouvoir jouer. Il revoit d’ailleurs encore les autres acteurs du film. Pour lui, la fin du film « huitième jour » est positive et non négative.

Il nous raconte qu’il s’est imiter beaucoup d’animaux et qu’il s’entraîne tous les jours au sport. Il fait de la natation, de la course et du football. Il n’était pourtant pas sportif à la base, ce sont les membres de sa famille (frère, père) qui l’ont initié à ces activités. C’est un long processus. Son sport préféré est le ski. Il nous explique qu’au spécial olympique, il y a tous types de handicaps qui sont représentés.

En dehors du sport, il adore chanter. Il rap en anglais et dit tout ce qu’il lui vient à l’esprit. Il pratique aussi de la batterie. Il nous a d’ailleurs réalisé une démonstration durant notre entrevue.

Pascal Duquenne vit seul dans un appartement à Bruxelles. Avant, il vivait avec un ami. Maintenant, il arrive à être autonome et fait ses courses tout seul.

Pascal Duquenne préfère jouer au théâtre qu’au cinéma. En effet, au cinéma on peut faire des pauses mais au théâtre ce n’est pas possible.

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