Initiation au Braille

Aujourd’hui, nous avons eu l’occasion de rencontrer des personnes malvoyantes et non-voyantes. Ce sont des anciens enseignants.

Tout d’abord, ils nous ont expliqué et présenté l’histoire de Louis Braille. A 10 ans, celui-ci entre à l’Institution royale des jeunes aveugles fondées par Valentin Haüy. Vif d’esprit, le jeune garçon met rapidement au point une écriture à la fois plus accessible et plus rapide pour les aveugles. Il invente l’alphabet en braille. Chaque caractère est constitué d’un ou plusieurs points en relief parmi les 6 possibles (la cellule). La lettre é comprend les 6. Le symbole d’une lettre minuscule peut devenir celui de la lettre majuscule ou d’un chiffre selon que l’on met le symbole « majuscule » ou « numérique » devant. Une cellule braille (les six points) réelle mesure 6 millimètres de haut et 4 millimètres de large.

Dans un premier temps, nous avons appris à poinçonner sur des feuilles pour créer une écriture en braille. Ceci consiste à créer une écriture en relief. Elle est obtenue au moyen d’une tablette métallique portant de petites cuvettes, d’un cadre dans lequel on introduit le papier et d’une réglette portant deux ou trois rangées de fenêtres rectangulaires aux dimensions du caractère Braille. Le papier est introduit dans le cadre, et l’opérateur, en procédant de droite à gauche, pique les points correspondant au caractère, au moyen d’un poinçon, dans chaque cellule de la réglette.

Dans un second temps, nous avons appris à utiliser des machines à écrire le braille. Cette machine se nomme Perkins.  Elle permet d’écrire du braille sur une feuille de papier spécial, dont l’épaisseur est supérieure à celle du papier normal. Ceci afin de faciliter la lecture et de diminuer la dégradation du document par l’utilisation. Elle est munie de six touches correspondant à chacun des six points de la matrice braille. Il y a aussi d’une touche d’espacement, deux commandes annexes permettant le retour arrière et le retour chariot et d’un mécanisme pour faire avancer le papier comme sur une machine à écrire classique. Elle a grandement facilité la production de textes en braille.

De nos jours, la majorité des personnes malvoyantes ou non-voyantes sont munis d’une tablette numérique adaptée à leur handicap. Cette tablette offre bon nombre de possibilités, parmi lesquelles :

1. La lecture de livres numérisés
2. L’agrandissement des caractères
3. Le zoom, pour agrandir l’écran façon loupe
4. L’augmentation de la luminosité
5. Le changement des couleurs, avec la fonctionnalité « blanc sur noir »
6. Le lecteur d’écran
7. Le clavier braille

Enfin, nous avons appris à lire le braille sur des bouts de papier à l’aide de la matrice braille que nous avions appris à travers les deux premières activités.

Pour conclure, nous avons rencontré des personnes très sympathiques et agréables. On espère pouvoir réitérer l’expérience très prochainement.